Le fichier /etc/systemd/system.conf
          contient un ensemble d'options pour contrôler les opérations de
          base de systemd. Le fichier par défaut a toutes ses entrées
          commentées indiquant les paramètres par défaut. Ce fichier est
          l'endroit où le niveau de journalisation (log) peut être modifié
          ainsi que les paramètres de base de journalisation. Voir la page de
          manuel de systemd-system.conf(5) pour
          plus de détails à propos de chaque option de configuration.
        
Le comportement normal de systemd est d'effacer l'écran à la fin de la séquence de démarrage. Si désiré, ce comportement peut être changé en exécutant la commande suivante :
mkdir -pv /etc/systemd/system/getty@tty1.service.d
cat > /etc/systemd/system/getty@tty1.service.d/noclear.conf << EOF
[Service]
TTYVTDisallocate=no
EOF
        
          Les messages de démarrage peuvent toujours être examinés en
          utilisant la commande journalctl
          -b en tant qu'utilisateur root.
        
          Par défaut, /tmp est créé comme un
          tmpfs. Si cela n'est pas désiré, il est possible de l'en empêcher
          de la manière suivante :
        
ln -sfv /dev/null /etc/systemd/system/tmp.mount
          Ce n'est pas nécessaire s'il existe une partition séparée pour
          /tmp spécifiée dans /etc/fstab.
        
Il existe de nombreux services pour créer ou supprimer des fichiers ou des dossiers :
systemd-tmpfiles-clean.service
systemd-tmpfiles-setup-dev.service
systemd-tmpfiles-setup.service
          L'emplacement système des fichiers de configuration est
          /usr/lib/tmpfiles.d/*.conf. Les
          fichiers locaux de configuration sont dans /etc/tmpfiles.d. Les fichiers dans /etc/tmpfiles.d prévallent sur les fichiers du
          même nom dans /usr/lib/tmpfiles.d.
          Voir la page de manuel tmpfiles.d(5)
          pour plus de détails sur le format de fichier.
        
          Les paramètres d’une unité peuvent être redéfinis en créant un
          dossier et un fichier de configuration dans /etc/systemd/system. Par exemple :
        
mkdir -pv /etc/systemd/system/foobar.service.d
cat > /etc/systemd/system/foobar.service.d/foobar.conf << EOF
[Service]
Restart=always
RestartSec=30
EOF
        
          Voir la page de manuel systemd.unit(5) pour plus d'informations. Après
          la création du fichier de configuration, exécutez systemctl daemon-reload et
          systemctl restart
          foobar pour activer les changements à un service.
        
Plutôt que des scripts shell utilisés par les systèmes d’init du style de SysVinit ou BSD, systemd utilise un format unifié pour différents types de fichiers de démarrage (ou unités). La commande systemctl est utilisée pour activer, désactiver, contrôler l’état et obtenir le statut d’un fichier d’unité. Voici quelques exemples de commandes fréquentes :
                systemctl list-units -t
                <service>
                [--all]: liste les fichiers d’unité chargés
                de type service.
              
                systemctl list-units -t
                <target>
                [--all]: liste les fichiers d’unité chargés
                de type target.
              
                systemctl show -p Wants
                <multi-user.target> :
                montre toutes les unités qui dépendent de la cible
                multi-user. Les cibles sont des fichiers d’unité spéciaux qui
                sont analogues aux niveaux d’exécution de SysVinit.
              
                systemctl status <servicename.service>:
                montre le statut du service servicename. L’extension .service
                peut être omise s’il n’y a pas d’autres fichiers d’unité
                portant le même nom, comme des fichiers .socket (qui créent
                une socket en écoute qui fourni les même fonctionnalités que
                inetd/xinetd).
              
La journalisation d’un système démarré avec systemd est géré par systemd-journald (par défaut), plutôt qu’un démon syslog unix typique. Vous pouvez aussi ajouter un démon syslog normal et faire travailler les deux côte à côte si vous le souhaitez. Le programme systemd-journald stocke les entrées du journal dans un format binaire plutôt que dans un fichier en text brut. La commande journalctl est fournie pour aider à analyser le fichier. Voici quelques exemples de commandes usuelles :
journalctl -r : montre tout le contenu du journal en sens chronologique inverse.
                journalctl -u UNIT :
                montre les entrées du journal associées avec le fichier UNIT
                spécifié.
              
journalctl -b[=ID] -r : montre les entrées du journal depuis le dernier démarrage réussi (ou pour le démarrage d’identifiant ID) en sens chronologique inverse.
journalctl -f : fournit une fonctionnalité similaire à tail -f (suivre).
          Depuis la version systemd-230, tous les processus utilisateurs sont
          tués lorsque la session utilisateur se termine, même en utilisant
          nohup, ou que le processus utilise daemon() ou de setsid(). Ceci est un changement délibéré par
          rapport à un environnement historiquement plus permissif vers un
          environnement plus restrictif. Le nouveau comportement peut causer
          des problèmes si vous dépendez de programmes lancés durablement
          (par exemple, screen
          ou tmux) qui restent
          actifs après la fin de votre session utilisateur. Il y a trois
          moyens de permettre la persistance des processus après la fin d'une
          session utilisateur.
        
                Activez les processus persistants
                uniquement pour les utilisateurs qui en ont
                besoin : les utilisateurs ont la possibilité
                d'activer les processus persistants avec la commande
                loginctl
                enable-linger pour eux-même. Les
                administrateurs systèmes peuvent utiliser la même commande
                avec un argument utilisateur pour les activer
                pour un utilisateur. Cet utilisateur peut alors utiliser la
                commande systemd-run pour débuter
                une tâche durable. Par exemple : systemd-run --scope --user
                /usr/bin/screen. Si vous souhaitez activer
                les tâches durables pour votre utilisateur, le service
                user@.service sera toujours présent même après que toutes les
                sessions sont fermées, et démarrera automatiquement au
                démarrage du système. Ceci a l'avantage d'autoriser et
                d'interdire explicitement aux programmes de s'exécuter après
                que la session utilisateur est fermée, mais cela casse la
                rétro-compatibilité avec des outils comme nohup et les utilitaires
                qui utilisent daemon().
              
                Activer les processus persistant
                sur tout le système : vous pouvez définir
                KillUserProcesses=no
                dans /etc/logind.conf pour
                autoriser globalement la persistance pour tous les
                utilisateurs. Ceci a l'avantage de laisser disponibles les
                vieilles méthodes à tous les utilisateurs au prix de la perte
                de contrôle explicite.
              
                Désactiver à la
                construction : vous pouvez autoriser les
                processus persistants par défaut pendant la construction de
                systemd en ajoutant le paramètre --without-kill-user-processes
                au script configure de systemd. Ceci
                désactive complètement la capacité que systemd a de tuer les
                processus utilisateurs à la fin de la session.