Le fichier /etc/fstab est utilisé par
        quelques programmes pour déterminer les systèmes de fichiers à monter
        par défaut, dans quel ordre, et lesquels doivent être vérifiés
        (recherche d'erreurs d'intégrité) avant le montage. Créez une
        nouvelle table des systèmes de fichiers comme ceci :
      
cat > /etc/fstab << "EOF"
# Begin /etc/fstab
# file system  mount-point  type     options             dump  fsck
#                                                              order
/dev/<xxx>     /            <fff>    defaults            1     1
/dev/<yyy>     swap         swap     pri=1               0     0
# End /etc/fstab
EOF
      
        Remplacez <xxx>,
        <yyy> et <fff> par les valeurs
        appropriées pour votre système, par exemple sda2, sda5 et
        ext4. Pour tous les détails sur les
        six champs de cette table, voyez man 5
        fstab.
      
        Les systèmes de fichiers ayant pour origine MS-DOS ou Windows (c-à-d
        vfat, ntfs, smbfs, cifs, iso9660, udf) ont besoin de l'option de
        montage « iocharset » afin d'interpréter
        correctement les caractères non ASCII dans les noms de fichier. La
        valeur de cette option devrait être la même que le jeu de caractères
        de votre locale, ajustée de telle sorte que le noyau la comprenne.
        Cela fonctionne si la définition du codage adéquat (que vous trouvez
        sous File systems -> Native Language Support) a été compilée en
        dur dans le noyau ou en module. L'option « codepage » est
        aussi nécessaire aux systèmes de fichiers vfat et smbfs. Elle devrait
        être paramétrée pour correspondre à la page de code utilisée sous
        MS-DOS dans votre pays. Par exemple, pour monter des lecteurs flash
        USB, un utilisateur ru_RU.KOI8-R aurait besoin de ce qui suit dans la
        partie des options de sa ligne de montage dans /etc/fstab :
      
noauto,user,quiet,showexec,iocharset=koi8r,codepage=866Le fragment d'options correspondantes pour les utilisateurs ru_RU.UTF-8 est :
noauto,user,quiet,showexec,iocharset=utf8,codepage=866![[Note]](../images/note.png) 
        Dans ce dernier cas, le noyau émet le message suivant :
FAT: utf8 is not a recommended IO charset for FAT filesystems,
    filesystem will be case sensitive!Vous devriez ignorer cette recommandation négative, puisque toutes les autres valeurs de l'option « iocharset » aboutissent à un mauvais affichage des noms de fichier avec les locales UTF-8.
        Il est aussi possible de spécifier les valeurs de page de code et de
        codage entrée/sortie (iocharset) par défaut pour certains systèmes de
        fichiers pendant la configuration du noyau. Les paramètres pertinents
        sont nommés « Default
        NLS Option » (CONFIG_NLS_DEFAULT), « Default Remote NLS
        Option » (CONFIG_SMB_NLS_DEFAULT), « Default codepage for
        FAT » (CONFIG_FAT_DEFAULT_CODEPAGE) et « Default iocharset for
        FAT » (CONFIG_FAT_DEFAULT_IOCHARSET). Il n'y a aucun moyen
        de spécifier ces paramètres pour les systèmes de fichiers ntfs au
        moment de la compilation du noyau.
      
        Il est possible de rendre le système de fichiers ext3 résistant aux
        coupures de courant pour certains types de disques durs. Pour cela,
        ajoutez l'option de montage barrier=1 à
        l'entrée appropriée dans /etc/fstab.
        Pour vérifier si le périphérique supporte cette option, lancez
        
        hdparm sur le périphérique où elle s'appliquera. Par exemple,
        si :
      
hdparm -I /dev/sda | grep NCQ
ne retourne pas une sortie non vide, l'option est supportée.
        Remarque : Les partitions basées sur Logical Volume
        Management (LVM) ne peuvent pas utiliser l'option
        barrier.